inside us there is something that has no name, that something is what we are ★ limei est jolie, limei est charmante, limei est une zhu, limei doit être sotte. on ne peut pas avoir le physique et l'intelligence, non, c'est l'un ou l'autre, mais pas les deux. c'est ce qui étonne chez elle. elle ne rit pas pour un rien, ne passe pas la plupart de son temps à se trémousser en compagnie d'un club de chaudasses à jupes courtes, elle n'est pas en chaleur dès qu'un beau garçon passe. c'est étrange puisqu'elle est censée être jolie mais idiote. en général, les gens ne la comprennent pas. trop polie, trop de bonnes manières, comme si les valeurs se perdaient de nos jours. certains passent leur temps à être vulgaires, mais limei préfère être polie et ne jamais prononcer de mots fâcheux. cependant, elle ce n'est pas parce qu'elle est civilisée qu'elle se laisse faire pour autant. elle sait s'affirmer, la petite. elle cherche à convaincre et non à persuader. la prendre par les sentiments et quelque chose de difficile. elle ne voit que par les arguments. elle examine l'esprit avant tout. le physique ne passe qu'au second plan, parce qu'elle sait ce que c'est d'être jugé en fonction de son apparence. elle fait de son mieux pour donner une chance à tout le monde. il est évident que certaines têtes sont désagréables à voir de son point de vue, mais elle essaie de leur donner une chance. cependant, elle aussi à ses préjugés. un tel peut avoir une tête de personne possédant un QI négatif, elle ne le rejettera pas s'il vient se présenter à elle. elle sera juste plus distante et sarcastique. limei a du mal à se défaire de ses premières impressions. lorsqu'elle colle une étiquette à quelqu'un, sa vision est moins objective. elle imagine plusieurs logiques à une réaction, mais elle ne prend en compte que celle qui va dans son sens.

limei observe beaucoup. n'ayant pas été autorisée à répondre en étant jeune, elle a appris à ne rien dire et ne pouvoir utiliser que ses yeux. il est devenu naturel pour elle de lire en quelqu'un selon ses réactions. elle analyse les détails afin de les tirer à son avantage. c'est pour cela qu'elle l'utilise au quidditch. elle veut gagner et utilise les détails que peu de personnes ne remarquent pour arriver à ses fins. elle a l'esprit de compétition et fait tout pour gagner. parce qu'elle a une peur constante de perdre, que ce soit le jeu ou ses bonnes notes. elle a vécu pour être en haut d'afficher, alors redescendre la stresse. elle vit dans l'angoisse constante de ne pas être à la hauteur des attentes des autres. elle tient à sa première place et cherche absolument à la garder, elle et tout ce qu'elle possède. elle déteste même lorsque quelqu'un fait de mauvais coups aux personnes qu'elle déteste, parce que c'est elle qui devrait le faire et pas un autre. elle est possessive à un point presque maladif, mais elle se tait, pour le bien des autres, et avant tout du sien. parce que c'est ce qui la réoccupe le plus, ce qui peut lui arriver.




happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light ★ leur patience était mise à rude épreuve. les minutes défilaient, mais pas assez pour les personnes présentes dans la salle d'attente. un petit groupe de personnes se réunissaient pour l’évènement qui allait marquer la vie de l'une d'entre elles. un homme. en cette nuit dix mai, son enfant allait naitre. lui et sa femme ont toujours rêvé de ce moment. cet enfant, ce garçon, ils l'ont attendu pendant des années, la femme n'arrivant pas à arriver enceinte auparavant. cependant, contre toutes l'espoir qu'ils ont placé en cet enfant, ce n'était pas un garçon, mais une fille nommée limei. la déception était à son apogée. la famille zhu voulait d'un garçon pour assurer sa lignée à travers les générations et pourtant, elle héritait d'une fille, d'une sorte de sous-race. c'était l'abomination. leur famille allait se perdre à moins d'avoir un deuxième enfant, un garçon. et pourtant, celui-ci n'est jamais arrivé. madame zhu est retombée enceinte au bout de deux ans, mais elle a fait une fausse couche, au plus grand malheur de sa famille. limei n'avait rien demandé, même pas à venir au monde, mais elle se retrouvait encerclée de personnes qui ne désiraient pas sa présence, dès sa plus tendre enfance. elle n'était jamais assez bien, ses géniteurs ne voyaient que ses défauts. elle n'était pas à la hauteur, elle ne pouvait pas l'être, c'était une fille après tout. elle a grandi dans cette idée, la femme n'est rien à côté de l'homme. pourtant, elle n'y croyait pas. elle pouvait avoir le même niveau que n'importe quel autre enfant, que ce soit une fille ou un garçon. ses parents ne partageaient pas son point de vue. ils ont même été jusqu'à l'inscrire dans une école spécialement pour les filles, comme si elle ne pouvait pas être en présente de garçons et qu'elle ne valait rien. elle se devait de respecter le sexe dominant. c'est ce que son école a voulu lui apprendre. comment courtiser l'homme, comment le séduire, devoir le respecter, toujours être à ses côtés lorsqu'il l'exige, être son petit chien sous forme humaine. limei n'a jamais agréé à ce genre de raisonnement. à ses yeux, la femme et l'homme ont toujours été égaux. par politesse, elle n'a jamais rien dit. elle est restée cette fille exemplaire, comme ses parents le voulaient. si elle était si parfaite dans son rôle, c'était pour eux, pour qu'enfin ils la voient comme quelqu'un qui mérite une récompense, au moins de l'intérêt. ses espoirs sont partis en fumée. elle a commencé à prouver une forte aversion pour eux. si elle a commencé à s'intéresser au quidditch, sport qu'il disaient être un sport masculin. tout cela, c'était pour les provoquer à la base. oui, à la base seulement. en effet, la chinoise s'est trouvé une passion en ce sport. jamais elle n'avait éprouvé un si grand intérêt pour quoi que ce soit. elle ne ratait jamais une rubrique dans le journal sorcier que recevait régulièrement son père. elle s'est très vite mis en tête qu'elle voulait devenir joueuse de quidditch professionnelle. cette idée a fait rire sa famille, c'était à prévoir. elle était une fille, charme à ce qu'ils disaient, mais elle ne possédait toujours pas de service trois-pièces entre les jambes. elle ne pouvait pas faire ce métier. elle aurait aimé les envoyer balader dans la plus grande des vulgarités, ne serait-ce que pour les choquer. cependant, elle n'en fit rien puisque, même si elle était contre leur vision sexiste, elle avait intégré les valeurs de la politesse et de l'élégance, ce qui était devenu comme une norme à ses yeux. elle est donc restée calme et a commencé à parler du sport avec l'un de ses cousins, le seul qui n'a pas l'air tout droit sorti du moyen âge dans cette famille. il était le seul pilier qu'elle pouvait avoir et elle lui en étant très reconnaissante. elle allait régulièrement chez lui, pour parler de tout et de rien, pour pouvoir jouer au quidditch (sur un balai prêté par son cousin, ses parents n'acceptant toujours pas sa passion) et surtout, pour s’échapper du climat de sa maison. il l'a aidé à garder son calme au cours de son adolescence, l'a protégé contre des personnes moins disposées à parler dans le calme. c'est la seule personne de sa famille avec qui elle a gardé contact lorsqu'elle est entrée à wizasureru. l'école a été une bouffée d'air frais pour elle, c'est pourquoi elle s'investit dans ce qu'elle y entreprend, même si cela n'a rien à voir avec ce qu'elle veut faire de son futur.