i'm blonde, i'm skinny, i'm rich, and i'm a little bit of a bitch ★ Je ne suis pas du genre à chercher délibérément l’attention par tous les moyens. Je préfère rester discret tout en évitant d’être en mauvais terme avec qui que ce soit en essayant d’être ami avec un peu tout le monde. De ce fait, j’ai développé une personnalité plutôt bonasse qui préfère hocher de la tête avec un sourire que de chercher les ennuis. Je suis de ceux qui apprécient avoir une image sans tache et qui serait capable de mentir pour la garder en parfait état, bien que le mensonge ne soit pas dans mon top dix des trucs que j’aime le plus. Je suis autant porté à aider les autres, que je le suis à m’occuper de moi-même. Il ne s’agit que d’un principe de base; on ne peut tendre la main à autrui si nous sommes déjà au bord de la noyade.

Je supporte difficilement ceux qui parlent dans le dos des autres pour la simple raison que je prône davantage la capacité de parler face à face. La vérité n’est peut-être pas toujours agréable, mais je la préfère aux cachotteries qui font penser à des gamineries d’enfants de huit ans. Je suis une piètre personne lorsque vient le temps de faire preuve de malice, mais je n’en suis pas totalement incapable s’il s’agit de défendre un proche. Je n’ai rien de l’être courageux qui se dresse devant le danger, mais je ne fais pas parti de ceux qui se sauvent en laissant leurs amis derrière.

En cours, je suis du genre à prendre des notes courtes, précises et claires qui me permettront d’étudier en un rien de temps afin de me consacrer à d’autres activités. Je ne suis pas un élève très difficile à contrôler, bien qu’il m’arrive parfois de m’endormir avec le visage dans mes notes, mais personne n’est parfait. Si en général plusieurs détestent travailler en équipe, moi je n’ai aucun problème de ce côté et il m’arrive trop souvent de finir par être celui qui assigne les tâches. Apparemment, j’ai un certain côté leader malgré tout.

Si je suis d’une manière globale quelqu’un de plutôt sympathique et patient, disons que cette nature s’efface très rapidement lorsque vient le temps de jouer au quidditch. Étant le premier sport auquel j’ai joué, ainsi que le favori de ma famille, j’ai tendance à rapidement devenir compétitif, agressif et impatient lorsqu’il en est question. C’est comme si je changeais complètement de personnalité pour devenir une personne totalement différente et je ne peux l’expliquer, mais ça s’est avantage. Lors des matchs familiaux, mon équipe a que très rarement perdu, mais ce n’est pas un point sur lequel j’insiste énormément.

Sinon, en dehors du quidditch, j’aime bien les fraises. Il s’agit certainement de la seule et unique autre chose pour laquelle je pourrais devenir plus caractériel, mais personne n’a encore subi de blessure puisque j’ai toujours réussi à avoir la dernière. Peut-être aussi un peu le chocolat, mais pour ça je suis plutôt du genre à avoir plus d’enthousiasme que nécessaire. J’aime bien la nourriture, ça va de soi. Les gens qui n’aiment pas sont étranges. Il y a également un tas de trucs que j’aime et n’aime pas – comme les eaux profondes et les loups-garous –, mais de là à dresser une liste pourrait s’avérer plutôt long et ennuyant.

   



its my life ★ Ma mère a eu l’idée d’attendre d’être enceinte avant d’annoncer à mon père qu’elle était une sorcière, ce qui a résulté en un départ précipité de ce dernier accompagné d’une poignée de jurons et d’insultes. Elle s’est donc retrouvée seule avec un bébé sur les bras plus vite qu’elle ne l’aurait cru, mais être mère célibataire ne l’a jamais réellement dérangée. Avec les années, j’ai compris que ma mère n’était pas du genre à se ranger facilement; en fait, je l’ai plus souvent vu fréquenter des gens des deux sexes pendant quelques temps avant de passer à autre chose. J’ai donc été élevé par ma mère, une sorcière d’élite de la Brigade de police magique, et un brin par le reste de la famille qui se sont partagé la surveillance de temps à autre.

Bien que je suis de sang mêlé par la faute d’un père moldu, je ne connais rien à leur mode de vie puisque le côté de maman est du sang pur et trouve ridicule l’idée de nettoyer une maison à la main. Lorsque j’étais confié à mes grands-parents, je me souviens un peu trop bien à quel point grand-mère avait un penchant pour les histoires d’horreur et c’est très certainement de sa faute si je sursaute au moindre craquement de bois maintenant. Ses lectures favorites comportaient souvent des loups-garous et à force de me réciter divers contes sanglants à leur propos, j’ai développé une phobie irrationnelle d’eux sans même en avoir déjà rencontré un – fort heureusement.  

Je viens d’une famille d’égocentriques qui ne pense qu’à eux et à se valoriser constamment. Les réunions de famille ressemblent à un festival de ‘qui fait le métier le plus dangereux’ ou de ‘qui a reçu le plus de mérite cette année’. Mes cousins et cousines sont de la même veine, ce qui fait en sorte que je ne me suis jamais vraiment très bien entendu avec eux. Tant mieux si ça leur fait plaisir de s’auto-féliciter, mais moi ça ne me branche pas plus que ça. Je me contente d’entretenir de bonnes relations de base avec un peu tout le monde et tout baigne parfaitement.

Étant le seul et unique membre de la famille n’étant pas de sang pur, j’ai souvent été la cible des questions plus pointues ou des remarques sarcastiques dans le genre ‘il finira par étudier les moldus’ et tout le tralala accompagné d’un rire dégoûté. Heureusement, maman a toujours été le mouton noir de sa propre famille pour de nombreuses raisons et s’est toujours placé de mon côté en clamant que ce que je deviendrais avait bien peu d’importance, tant que ce soit quelque chose que j’aime. Je dois avouer que j’ai longtemps voulu faire le même métier que ma mère. Après tout, il sonne bien, important et inspire le respect, mais je ne crois pas avoir ce qu’il faut pour me rendre jusque-là alors je préfère rester dans le domaine du possible.

Quand vint le temps de rentrer à Wizasureru, la famille se fit un plaisir de pointer du doigt que je n’avais guère rejoint une deux maisons fétiches, mais qu’est-ce que ça peut bien me faire? Il faut toujours une exception à la règle et il faut croire que je suis l’exception à tout en ce qui concerne l’arbre familial. Ils sont de plus en plus persuadés que je vais finir en déception monumentale, mais qu’est-ce que ça peut bien changer à leur vie? J’ai encore du temps devant moi pour choisir ce qui me branche vraiment dans la vie. Certes, j’aimerais bien être auror ou quelque chose dans le genre puisque c’est valorisant, mais on ne sait jamais vraiment ce que la vie nous réserve.

Jusqu’à mes dix-huit ans, je dois avouer que je m’étais toujours qualifié hétérosexuel par défaut, sans vraiment réfléchir plus à la question ainsi qu’au néant absolu de ma vie amoureuse jusqu’à ce jour. Apparemment, la vie me réservait une surprise en la première journée officielle de ma vie d’étudiant sorcier lorsque je fis connaissance de celui qui allait bientôt prendre beaucoup trop de place dans ma vie. C’est dans le train en route vers l’école que je fis connaissance de Kaleigh, un fils de moldus qui fut la cible de mes milles et une question à leur sujet. Il fut mon tout premier réel ami à Wizasureru et ce fut une légère déception de voir qu’on se retrouvait dans des maisons différentes. Hors, ça ne nous a pas empêché de faire connaissance en dehors des cours et même pendant ceux-ci – notamment pendant les cours de métamorphose qui ont presque failli me coûter un œil par sa faute. Je réalisai assez vite que j’étais attiré par Kaleigh et ce ne fut guère difficile à accepter. Non pas que je m’y attendais, mais ça ne me surprenait pas plus que ça de le découvrir. Les choses sont allées plutôt vite et nous sommes sortis ensemble pendant le reste de notre première année avant que ça se termine tout aussi vite. Oh, bien sûr, nous sommes restés amis et nous le sommes encore aujourd’hui, mais je n’ai toujours pas tourné la page. Je suis bien conscient que je suis pathétique à ne pas être apte à l’accepter et passer par-dessus, mais je n’y peux rien si je l’aime encore. C’est difficile de penser qu’il n’y a pas de marche-arrière, pas de moyen de revenir ensemble. Ça devrait finir par passer, après tout ça fait plus d’un an. Voilà où poirote ma vie sans avenir tout tracé.