trop tôt. cinq minutes de plus maman. deux alors. allez papa, laisse moi dormir un peu plus longtemps. mais j’entends encore sa voix me dire : niomi debout. le futur appartient à ceux qui se lève tôt. c’est la voix de la sagesse qui me parle, alors je tire du lit difficilement. assise sur le bord, je lâche un énorme bâillement alors que je m’étire de gauche à droite. je fais tourner mon cou dans tous les sens une dernière fois avant de me lever. la chambre est noire, toute le monde dort encore… je lâche un soupire avant d’enfiler le sweatshirt que j’avais laisser sur mon lit la veille. j’enfile rapidos une paire de bas et mes souliers blancs avant de sortir. je suis une espèce rare d’étudiante. je fais parti de ces gens qui se lèvent tôt et qui se couchent tard. au final, je n’ai pas beaucoup de sommeil, mais de mon point de vue. le sommeil est un maigre prix à payer pour obtenir l’excellence dans tous.

il n’y a personne dans les couloirs à cette heure et c’est tant mieux. je suis plus faible de caractère le matin. j’arrive finalement au stade de quidditch. un simple détour par les vestiaires me permet de récupérer mon balai et je m’envole déjà haut dans les cieux. je commence par simplement me promener histoire de me réchauffer puis je mets la main dans mes poches pour en ressortir un vif d’or d’entrainement. et c’est parti pour une course dans le ciel. je suis plutôt douée à ça je l’avoue, je tournois dans tous les sens, je descends, je monte à toute vitesse. certains pourraient avoir le mal de cœur à bouger autant, mais ça m’amuse. cependant, c’est beaucoup moins amusant quand la pluie décide de se joindre à la partie. je sais que je devrais attraper, mais je veux quand même attrapé le vif d’or. allez, je l’attrape et puis je rentre. si seulement les choses allaient aussi bien que je me les imaginais. alors que je descends assez rapidement pour attraper ma cible. mes mains glisses dut à la pluie et je me retrouve en chut libre. j’ai peur. maman, est-ce que je vais mourir?