'La barrière des langues, ça n'existe pas pour un acteur. L'essentiel est d'être capable de dire dans n'importe quel hôtel du monde « Montez moi mon petit déjeuner »' ☇feat Cho Alexei
Trop tôt. Ce foutue réveil magique sonnait vraiment trop tôt. Et comme tous les matins depuis presque quatre ans elle essayer de le couper, mais comme tous les jours depuis quatre ans, la demoiselle finissait simplement par tomber de son lit. C’est donc dans un énième grognement qu’elle se redressa, une fois appuyait sur son lit, elle souffla sur sa mèche qui venait cacher son visage et se leva lentement. Elle prit la direction de la salle de bain, qui était le seul moyen pour la réveiller efficacement. Dans son chemin périeux, elle s’abaissa pour récupérer son élastique de la vieille, attacha ses cheveux dans un vulgaire chignon et poursuivit son chemin les yeux mi-clos.
Et comme chaque matin, sa douche lui fit un électrochoque. Elle était parfaitement bien réveillée et prête pour affronter une nouvelle journée à l’école Wizasureru. Elle enfila rapidement son uniforme à l’effigie des Yuukan, se maquilla assez gauchement mais après de nombreuse retouche le résultat était plutôt bon. Puis comme tous les matins depuis quatre ans, elle se dit qu’il se peut être temps d’apprendre le sort pour ne plus loupé cette partie maquillage, cela serait vraiment un gain de temps. Et qui dit gain de temps, dit plus de temps à table pour prendre son petit-déjeuner. Un large sourire apparut sur le visage de la brune « Oh oui, le p’tit déj… » dit-elle à voix haute, bien qu’elle soit encore la dernière dans le dortoirs, même Hye Rin devait déjà être attablé.
Au moment de dévalé les escaliers de sa maison, la brune passa une main dans ses cheveux et remarqua qu’elle portait toujours l’élastique, elle grimaça tout en le retirant. Cette histoire de coiffure allait lui faire de nouveau perdre un temps précieux. Elle trépigna des pieds un bref instant avant de faire demi-tour à l’étage, elle allait jamais avoir le temps de prendre son repas si cela continue. Elle se passa un rapide coup de brosse est cela était bon. Maintenant, son aspect physique était définitivement « normal »
Une fois sortie de la maison des Yuukan, sa petite boule de poil Berlioz l’avait rejoint. Monsieur avait dût passer la nuit à se prélasser sous les étoiles pensa la brune. Le petit bébé à Seul Gi –elle adore l’appeler ainsi– zigzagué entre les jambes de la demoiselle en action qui se dirigeait d’un pas franc vers la grande salle. Elle s’étira une dernière fois avant de passée les portes. Ces pas auparavant parfaitement synchronisé avec Berlioz changea à ce moment précis, elle buta contre son chaton, perdit l’équilibre, lâcha un cri désespoir avant de finir les fesses au sol. Hum, ce genre de situation était familier pour la demoiselle et le chaton, c’était presque un rituel malheureusement. Avant même de savoir si elle ne c’était pas fait mal, elle regarda son chat quelque mètres plus loin.
─« Berlioz ! Ça va ? » elle grimaça « J’suis vraiment désolée heinnn ! Mais qu’elle idée de traînait dans mes pattes aussi, tu me connais bien hein ! »
Le chaton lui tourna le dos une faction de seconde, avant de revenir vers elle en miaulant. Il lui planta ses griffes dans son mollet, la brune lâcha un nouveau cri de douleur tout en portant sa main à son mollet et regarda son chaton.
─ « Maintenant on est quitte va. Sale gosse. »
Elle lui tira la langue en riant, puis franchit enfin les portes de la grande salle. Un brouhaha assez violent lui revient en pleine figure. Elle baisa les yeux vers son Berlioz qui pensait comme elle, les sorciers étaient bien trop bruyant de si bon matin. Seul Gi était plutôt la moldu qui apprécie le calme au petit déjeuner, mais il fallait faire avec le bruit malheureusement. Alors que son chat c’était allonger pour couvrir ces oreilles, Seul Gi lâcha un petit rire et s’avança vers la table des Yuukan, tout en cherchant où s’asseoir. Elle avançait d’un pas lent, cherchant où s’asseoir, étant la dernière arrivée cela relevait d’un sport international. Arriver au bout de la table, non loin de ou c’était attablé les professeurs, qui eux aussi sembler avoir une discussion animée, elle remarque un mini espace entre des sixièmes ou septièmes années, elle n’était pas trop sûr. Elle jeta un coup d’œil à Berlioz, hocha la tête puis se précipita vers cet endroit.
Par chance, Alexei, son partenaire de Quidditch était en face de minuscule espace en train de parler avec ces amis. C’était la chance du moment. Elle s’incrusta entre les deux garçons, les poussa à l’aide de ses fesses pour ce faire une place à elle et Berlioz, sourit et regarda Alexei.
─« Oppa, j’m’assoie » Elle marqua une pause puis reprit en s’affalant sur la table « Oppa, personne m’a réveillé ce matin ! »
Elle fit la moue en boudant, avant de se redresser pour commencer à manger, enfin.
Ma journée s’annonçait plutôt bonne en vue de ce réveil plus que doux. J’ai la chance d’avoir un animal de compagnie peu envahissant et le seul moyen qu’il ait trouvé pour que je ne l’étripe pas était de me balancer ses noisettes à la tête. J’avais décidé de l’ignorer, mais il s’est acharné en envoyant trois à la suite, de quoi me faire réagir et sortir à moitié de mon lit. J’ai grogné et je lui au renvoyé ses biens avant de poser mes pieds parterre pour constater que j’étais le seul restant dans la chambre. Mes pieds froids en contact du sol qui l’était tout autant ont eu raison de moi et j’ai serré les poings avant de réprimer un frisson. Je suis passé à la douche en coup de vent, enfilant l’uniforme qui m’avait été attribué, avant de bâiller comme ce n’est pas permis. Le matin, je n’ai aucun répit pour quiconque croise ma route et à croire qu’ils se sont passé le mot parce que personne ne m’a abordé en chemin, jusqu’à ce que je sèche mes cheveux et que l’on me propose d’aller manger. J’étais déjà un peu plus calme. J’ai jeté un œil par-dessus mon épaule et j’ai éternué avant de passer ma veste pour suivre d’un pas très lent et lourd mes camarades. Je mange seul la plupart du temps, je ne suis pas vraiment sociable, mais depuis que je suis dans l’équipe de quidditch on me remarque et je me dois de rester courtois uniquement pour préserver cet équilibre précaire de mon image, entre le « je t’aime » excessif et le « je te déteste » non justifié.
Une fois à table, j’ai eu cette chance inouïe de trouver une place, il faut dire que les sixièmes années se lèvent plus tôt que les autres et les septièmes aussi puisque nous avons à quelque chose près les mêmes horaires. Nous ne sommes pas tous si exemplaires et ça me ressemble très peu d’ailleurs. Je suis dans un bon jour cela dit, pour une raison que j’ignore. Peut-être parce que la pleine lune est passée et que cette nuit a été bénéfique pour mon sommeil ? Oui, c’est sans doute pour cette raison. Une semaine avant la pleine lune je suis exécrable, le reste du temps, c’est selon l’humeur et je ne la garantis qu’une fois sur quatre bonne. Avant, je mangeais comme un moineau. Aujourd’hui, si je veux avoir une chance de calmer mon estomac au moins jusqu’à dix heures, je dois engloutir plus que ma corpulence ne me l’aurait permis, et cela, sans prendre un gramme supplémentaire. Même si c’est avantageux, ça n’était pas dans mes habitudes et j’ai horreur des changements. Je dévore littéralement tout ce qui peut être comestible.
En face de moi, une petite Yuukan que je connais bien prend place et n’hésite même pas à se frayer un chemin là où il n’y en a pas pour avoir sa place. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais sachant que nous sommes généralement classés par année, elle n’aurait pas dû être là. Je n’irais pas la réprimander publiquement pour une fois et de toute façon, j’ai faim, alors je hoche la tête en la regardant uniquement, enfournant en même temps une tartine assez large dans ma bouche. J’avale en prenant le temps de mâcher grossièrement, prends un peu de jus de citrouille et me lèche les lèvres avant d’esquisser un sourire en repartant sur ma tartine. Juste avant cela, je glisse quelques mots.
« Pauvre petite chose, et ton réveil s’est ligué contre toi ? On ne peut même pas compter sur Berlioz, ce chat paresseux inutile ! »
Il a failli mordre Lugan qui s’affaire à manger sur mon épaule d’ailleurs, bien loin du chat de ma cadette. Elle semble encore dans les nuages, un peu comme nous tous, le meilleur moment pour se rendormir normalement et arriver en retard. Je vais devoir la surveiller pour qu’elle ne reparte pas en direction de sa chambre, car même si ses études sont pour l’instant maintenues, Seul Gi n’aime pas se lever tôt. Elle pourrait être une lumière si elle faisait plus d’effort et c’est ce vers quoi je la pousse gentiment, en ne lui montrant pas trop que je tiens à elle. J’évite généralement de faire savoir que je veille au grain, pour qu’elle ne m’approche pas quand bon lui semble, même si ça n’empêche rien malheureusement. Je ne peux pas lui révéler ce lourd passé et ce secret que je cache depuis trois années maintenant. Mais j’espère qu’elle le comprend d’elle-même. Je suis d’un tempérament calme quand je me sens bien et la compagnie de toutes les maisons m’insupporte assez pour que je jette mon dévolu sur la nourriture encore et encore.
« Tu devrais manger petite, avant qu’il n’y en ait plus ! » Dis si gentiment l’un de mes camarades de classe. Bienveillant, populaire, ancien membre de l’équipe de Quidditch, autant dire qu’il avait tout pour lui. Dommage qu’il ne soit pas attiré, j’en aurais bien fait mon quatre-heures. Je grogne légèrement en avalant la fin de ma troisième tartine.
« De quoi je me mêle, laisse-la, si elle mange après moi ce sera son problème ! - Et le tien si elle vient s’en plaindre, laisse-lui en un peu Alexei ! »
Je soupire et ne touche plus à la table si ce n’est pour jouer avec une fourchette et prendre suffisamment d’eau pour remplir mon estomac démesurément grand. On ne dirait pas comme ça et malgré la quantité déjà avalée, j’ai faim !